Affiches camapgnes – Les libéraux et les apéristes de Yeumbeul Nord soldent leurs comptes à la Polic

Dame Niang, Demba Dan et Louis Gomis, tous deux responsables libé- raux, ont été convoqués à la po- lice hier. Selon nos sources, c’est suite à des plaintes du maire de la commune de Yeumbeul Nord, Daouda Ndiaye, et du jeune res- ponsable de l’Apr, Mamadou Djiby Diop. Les libéraux ont été auditionnés. D’ailleurs ils ont passé la journée à la Police. Ils sont poursuivis pour injures publiques, actes de sabotage, violence physique, etc. Le différend a débuté lundi passé. Nos informateurs nous signalent que les libéraux procédaient à une campagne d’affichage des posters de leur mentor, Me Wade. Mais arrivée à hauteur de la permanence de l’Apr de Yeumbeul Nord sur la route de Benne Baraque, les apéristes se sont opposés catégoriquement à la bande à Demba Dan. «Il n’est pas question d’afficher les posters de Me Wade. Ici c’est Macky Sall» ont-ils dit tout haut.

S’en est suivie une petite altercation. Le lendemain, poursuivent nos sources, les libéraux ont continué à afficher leurs posters. Mais aux environs de la mairie de Yeumbeul Nord, ilssont tombés sur les apéristes. Un proche du maire Daouda Ndiaye aurait déchiré un poster du «Pape du Sopi». Ce qui n’a pas plu à certains libéraux qui l’ont bien malmené. Le lendemain, muni d’un certificat d’incapacité de travail de 15 jours, le jeune apériste porte plainte contre Demba Dan et Dame Niang pour violence physique. Demba Dan est aussi accusé d’avoir subtilisé à son protagoniste la somme de 375 000 F et un portable J 7. Des accusations que Demba Dan juge «graves, fallacieuses et mensongères». Quant à Louis Gomis, il a affaire à l’édile de Yeumbeul Nord, qui le reproche de lui avoir tenu des propos déplacés. Les différents protagonistes ont été entendus hier et mis en confrontation. Mais cette affaire est loin de connaître son épilogue car ils doivent repasser devant les limiers aujourd’hui vers 11 heures. Les responsables libéraux sont entrés dans la danse. Ils ont déjà commis des avocats pour leurs poulains.

La Tribune