top of page

Mamadou Coumba Diouf, président de la Cejed «Le Pse mobile veut inverser la tendance de l’exode rura

  • Photo du rédacteur: sunudeuk
    sunudeuk
  • 24 juil. 2017
  • 3 min de lecture

Estimant que le Plan Sénégal émergent (Pse) recèle de nombreuses opportunités méconnues des jeunes sénégalais, la Convergence des jeunes diplômés du Sénégal a initié le «Pse mobile» qui permettra de «renverser» la tendance de l’exode rural.

Quelle signification donnez-vous au «Pse Mobile» que vous venez de lancer ?

Pour nous, le Pse mobile c’est la rupture de l’exode rurale. Nous pensons qu’il est nécessaire de créer les conditions qui puissent permettre aux jeunes de trouver leur compte dans le monde rural. De ce point de vue, nous avons vu qu’il existait énormément d’opportunités qui s'articulent autour du Pse que les jeunes du monde rural ignorent, malheureusement. Nous estimons que si on veut inverser la tendance, qu’on ne parle plus d’exode rural mais d’exode urbain. Il est important d’utiliser ce qu’on appelle en marketing les stratégies de pénétration massive. Au lieu de rester à Dakar et d’attendre les jeunes de l’intérieur y venir pour chercher ces opportunités, on a trouvé plus efficace d’organiser ce qu’on appelle le Pse mobile. Il sera accompagné par le concept Ifoa (informer, sensibiliser, orienter, encadrer et accompagner). Il y aura une coordination au niveau national et des représentations dans tous les départements et régions. Car notre objectif, c’est de permettre à toute la population d’être sur la même longueur d’onde avec le Pse qui dépasse la personne du président de la République. Mieux, l’histoire a montré que tous les pays qui se sont développés sont partis d’un plan : la Chine avec la longue marche de Mao, l’Europe avec le plan Marshall, les Etats-Unis d’Amérique avec le new deal. Aujourd’hui, notre génération a la chance d’avoir le Pse. Nous devons l’accompagner. Et pour ce faire, nous estimons que la jeunesse doit se l’approprier et assurer sa pérennisation en la comprenant d’abord.

Après le lancement de ce Pse mobile, quelles sont vos projections ?

Récemment, nous avons installé dans les 45 départements et 14 régions tous les bureaux opé- rationnels. Les villages sont reliés directement avec les communes. Ceux qui sont dans les départements vont assurer la communication du Pse mobile. Les antennes régionales vont assurer l’Ifoa. C’est en octobre prochain qu’on fera notre caravane au niveau national pour aller visiter ces bureaux et accompagner ces antennes de sensibilisation. Mais, auparavant, il y aura une grande cérémonie au mois d’octobre prochain pour la mise en place des Volontaires du Pse au Grand théâtre. Elle sera présidée par le chef de l’Etat qui reviendra sur les tenants et les aboutissants de ce Plan.

Qui sont vos partenaires dans cette mission ?

Il faut retenir que notre structure est apolitique. Nous cherchons juste à apporter notre valeur ajoutée pour améliorer les conditions de vie de la population. Nous sommes des diplômés de ce pays que la Nation a produits, qui a bénéficié gratuitement des services de l’Etat. Pour toutes ces raisons, nous avons l’obligation et l’obligation d’apporter notre valeur ajoutée. Comment ? Nous avons vu le Pse qui est aujourd’hui la politique directrice de l’Etat qui renferme énormément d’opportunités que la population ignore. Et en tant que diplômés, on s’est trouvés une obligation de porter le flambeau pour parler avec le monde rural, lui expliquer pour que ces derniers qui sont des Sénégalais comme les autres puissent eux aussi bénéficier de ces opportunités. On a certes des partenaires comme Bit, le Fnuap, beaucoup d’écoles de formation et universités qui nous accompagnent. Parmi nous, il y a aussi des diplômés qui sont des entrepreneurs qui ont envie d’apporter leur valeur ajoutée pour le développement de ce pays. Nous exhortons l’Etat à organiser ces initiatives. Qu’on puisse travailler pour le meilleur du Sénégal. Nous ne cracherons pas sur un soutien de l’Etat, surtout en matière de commodités de travail. Car, dans certaines localités, nous avons des problèmes de locaux. Les Sénégalais doivent savoir que ce pays ne se fera pas sans eux. Acceptons de taire nos intérêts crypto-personnels.

La Tribune


Comments


LA vraie actualité, c'est ici
Nous suivre
  • Facebook Basic Black
  • Twitter Basic Black
  • Google+ Basic Black

Articles similaires

Derniers articles

© 2017 par "senegalaisinsoumis.com". Tous droits réservés

Partenaires

bottom of page