Les États-Unis accusent le fabricant de drones DJI d'espionnage.
- sunudeuk
- 1 déc. 2017
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L’entreprise chinoise DJI est une nouvelle fois pointée du doigt par l’U.S. Department of Homeland Security, le département américain en charge de la sécurité territoriale. Selon une plainte déposée par l’ICE, le bureau de l’immigration et des douanes de Los Angeles, les drones de la marque collecteraient secrètement des informations.
Cette plainte n’a que très peu de chances d’aboutir, mais si c’était le cas, il s’agirait d’un énorme coup dur pour le fabricant chinois, véritable leader sur le marché des drones. Selon Skylogic Research, une société spécialisée dans l’étude des drones, deux tiers du marché américain est dominés par le Spark, les Mavic et les Phantom, les trois gammes de drones à destination du grand public.
Mais DJI fabrique également des drones destinés aux entreprises. Des appareils qui communiqueraient des informations sensibles, notamment sur les installations gouvernementales américaines, directement vers Pekin. Utilisés notamment par la police et l’armée, ils seraient vus d’un très mauvais oeil par les autorités du pays. L’ICE leur accorderait “une confiance modérée”.
Du côté de DJI, la réponse ne s’est pas fait attendre : “Ce rapport est basé sur des affirmations clairement fausses et trompeuses. Ces allégations sont tellement erronées que le bureau responsable devrait envisager de retirer, ou au moins de corriger ses affirmations insoutenables”. Le porte-parole de la marque en a profité pour rappeler que les utilisateurs peuvent contrôler le partage de donnée, et que celui-ci est totalement conforme aux lois en vigueur aux États-Unis.
L’ICE précise cependant que seuls les drones destinés aux entreprises sont concernés. Des produits d’ailleurs abandonnés par l’armée américaine cet été.
Rtbf
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